lundi 25 juin 2007

The Fox is on fire!

Coucou,

Bon tout d'abord, pour rentabiliser le fait que, quand même, je suis en Allemagne, je voudrais vous faire part de la dernière campagne de publicité du Stern, un magazine allemand qui sert à équilibrer le fait qu'ils ont le Spiegel et Focus qui, eux, sont plutôt bien. Donc le Stern a consacré un numéro au sexe, parce que tout est bon pour faire vendre mais le sexe c'est quand même mieux, et a organisé une super campagne de pub sur le thème « connaissez-vous les zones érogènes de la planètes ? » parce qu'ils nous parlent du monde entier, avec des danseuses de carnaval brésilien au Mexique et des dames en tenue SM en Angleterre.

On a aussi droit dans les couloirs de la S-Bahn (le RER local) à des affiches pour la prévention contre le sida, et ces affiches me perturbent un peu parce qu'elles ressemblent à celles que vous pouvez voir .

Mais ce n'est pas de ça que je voulais vous parler.

Je regarde en ce moment de temps en temps des épisodes des Simpsons, comme je vous l'ai d'ailleurs déjà dit. Plus particulièrement de la saison 18. Ce soir par exemple j'ai eu droit à une parodie de 24 heures chrono, avec l'homme le plus doux du monde, Kieffer Sutherland, en guest star, s'il vous plaît. Un peu d'auto promo pour la Fox, une fois de temps en temps... Quoiqu'il se foutent pas mal de la série donc c'est aussi de l'auto-dérision, mais bref.

Ce qui est un peu plus marrant, c'est quand les Simpsons se moquent, et pas vraiment gentiment, de la Fox et de Fox News. Oui, oui, ils se moquent de la chaîne qui les diffuse, et sa copine-sœur qui fait de l'info. Enfin de l'info... Et ça donne quoi, vous demandez-vous. Dans l'épisode 21 de la saison 18, par exemple, ça ressemble à ça : Homer zappe entre Fox et Fox News. Sur la Fox, on a droit à la bande annonce d'une nouvelle émission de télé-réalité avec des strip-teaseuses dans un avion, dont une qui joue avec des masques à oxygènes accrochés à ses seins (et Homer adore), tandis que sur Fox News un éditorialiste conservateur (évidemment) se dit scandalisé d'apprendre que des libéraux veulent donner le droit à la Nasa d'avorter (oui bon en français on dit abandonner, le jeu de mot passe mal la traduction) des missions spatiales.

Et j'ai trouvé ça très drôle. Ça m'a fait penser à la fois où on voyait, en période de campagne présidentielle aux USA, un camion de Fox News arriver sur les lieux d'un événement terriblement important (je ne sais plus quoi). Sur le camion, on avait en petit le logo de Fox News et en très grand « Vote Bush! », histoire d'être clair, quoi.

Un peu plus tard dans l'épisode (le 18-21, hein), on a droit à une charmante vue du siège du Parti républicain, que je peux m'empêcher de vous reproduire ici...

Republican Partry Headquarters (château hanté)

Et donc ça passe sur la Fox. Il leur arrive même de critiquer la guerre en Irak, mais si, mais si. Dans une émission satirique nommée MadTV, que je ne connais pas trop trop, mais en gros c'est une série de sketches sur l'actualité. Ils aiment beaucoup Steve Jobs d'ailleurs, que l'on peut voir ici nous présenter le tout nouvel iRack... Vous je ne sais pas, mais moi je trouve que c'est un régal de jeux de mots du début à la toute toute fin...

Voilà, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je crois qu'on n'est pas près de voir de choses de ce genre sur TF1, qui pourtant aurait des choses à dire sur LCI, parfois, non ? Non, évidemment, chez nous, rien à redire, tout est transparent, clair et net et juste. Le président veille !

Ah, est-ce que vous souvenez des pubs de prévention de la S-Bahn d'ici ? Parce que j'ai fini par trouver celle que je vois presque tous les jours, et là voilà :

Mach's mit!

Je ne sais pas si c'est la poire ou le préservatif bleu, mais ça me perturbe à chaque fois.

Mais bon c'est pas tout ça, j'ai des exercices à faire, moi. Pour lesquels je dois entre autre utiliser, snif, alors que je croyais en être débarrassé depuis que j'ai quitté Nantes... la méthode Runge-Kutta 4 ! Oui, elle me poursuit ici encore.

mardi 19 juin 2007

Penser moins pour gagner plus ?

Coucou,

Et ça n'a pas duré. J'étais tout content depuis que j'avais vu Les chansons d'amour samedi, des amis le soir-même, Alain Juppé perdre aux législatives (c'est quand même très con de se présenter aux législatives quand on est ministre... j'ai du mal à comprendre que l'argument « de toute façon je n'irai pas siéger, ça sera mon suppléant » puisse séduire... et si en plus le ministre en question est un peu truand sur les bords... bref), oui donc ça allait bien et puis...

Et puis on a appris l'arrêt de la seule bonne émission de télévision française (et j'exagère à peine). Pour des raisons géniales : il paraît que l'émission était bonne mais usée. Et oui, 12 ans qu'elle existait. Mais non il n'était pas possible de la faire évoluer, il fallait la supprimer, hein. Parce que quand même. C'est à peu près ce qu'a dit le directeur des programmes de France 5, j'adore l'argumentation soignée.

Bon, vous me croyez ou pas, mais à mon avis ce n'est pas parce qu'elle était usée que l'émission a été supprimée. D'ailleurs elle n'était pas usée, elle évoluait un peu parfois quand même avec quelques changements de chroniques, de chroniques, de déroulement, et puis elle était toujours pas mal regardée, donc apparemment les téléspectateurs ne la trouvaient pas si usée que ça. Et puis on ne supprime pas une émission parce qu'elle est vieille, sinon on devrait supprimer le journal télé ou la météo, ça serait curieux quand même.

Daniel Schneidermann

Non, si aujourd'hui on ne peut plus comme ça laisser des gens critiquer, analyser, dire que les médias ne font pas tout toujours très bien, ici ou dans d'autres pays (on nous parle parfois me^me de la télévision dans des pays d'Afrique, non mais vous vous rendez compte !), c'est parce qu'on doit passer à autre chose, voyons. Aujourd'hui, ce qu'il faut, c'est travailler plus, gagner plus. Mais pas du tout analyser, ou réfléchir. Ou prendre son temps. Ou prendre du recul. Ou avoir un regard critique. Non, non, pas de regard critique, il faut admirer. Admirer le dynamisme des hommes au pouvoir. Leur jogging, leur ouverture, leurs décisions. Les écouter expliquer pourquoi ils ont raison. Il faut regarder le journal télévisé pour être informé. Et il faut croire ce qu'on nous dit. Il faut travailler plus. Gagner plus. Et penser moins, sans doute aussi. Ah non mais ça alors, vous n'allez quand même pas critiquer ! Vous, là-bas, monsieur Schneidermann, vous vous rendez compte que vous avez dit du mal de vos supérieurs hiérarchiques ? Vous avez osé dire qu'ils n'étaient pas géniaux ? On vous a déjà viré du Monde pour ça, on vous vire de France 5, maintenant. Le chef a toujours raison, c'est pourtant simple ! Vos collègues font toujours bien leur travail, c'est quand même une évidence ! Vous les insultez, en insinuant que, parfois, ils ne sont pas irréprochables. Ah non ça ne peut plus durer.

Et ça ne va plus durer, en tout cas pas sur une grande chaîne de télévision française.

Arrêt sur images, la seule émission que je tenais à toujours regarder, à suivre chaque semaine (merci Internet !), ne sera pas de retour à la rentrée.

Je suis assez dégoûté. Surtout qu'on nous dit que ça sera remplacé par une émission dans laquelle des téléspectateurs pourront discuter avec des journalistes ou présentateurs. Génial. Si ça se trouve, ça sera intéressant, d'ailleurs. Au moins autant que la libre antenne d'Europe 1, qui donnait pas plus tard que ce soir des trucs aussi percutants que « Oui je voulais dire que les gens qui disent que les gens qui qualifient les hommes de gauche qui participent à l'ouverture du gouvernement de Nicolas Sarkozy sont des traîtres ont un comportement véritablement stalinien, parce que traître c'est un mot très fort et vraiment insultant. » Ah oui, et stalinien ? « Ah mais stalinien ce n'est pas pareil » continue la personne.

Donc ça sera à quelque chose que ça que ressemblera le successeur d'Arrêt sur images. Chouette alors.

J'espère que l'équipe de l'émission trouvera un moyen de continuer, ailleurs, un peu autrement s'il le faut, mais en ne lâchant rien sur la critique, le recul et l'analyse. Ils disent parfois du mal de certaines personnes ? Et alors, si c'est mérité ! Et puis tellement de gens à la télé passent leur temps à dire du bien de machin et bidule...

Bon pour me consoler de ça et du fait que je n'arrive toujours pas à trouver comment on utilise les éléments XUL scrollbar et scrollbox, j'écoute en boucle la bande originale des Chansons d'amour, le dernier album de Ridan et celui de Tété, quand ce n'est pas un peu Lo' Jo. Autant de choses que je vous recommande, d'ailleurs.

Allez, à plus...

samedi 16 juin 2007

Le département de distorsion des statistiques

Coucou,

Dans un épisode du dessin animé Dilbert, le patron demande à Dilbert de tester un médicament contre le « syndrome du box chronique » sur des rats. Finalement le test sera effectué sur un et un seul rat, le budget alloué (zéro dollar) n'ayant pas permis d'en trouver un autre que celui qui traîne toujours chez Dilbert. Seulement voilà, un test effectué sur un rat, ça ne valide pas encore une étude scientifique. Que faire donc de ces chiffres si difficilement obtenus ?

Les porter au département de distorsion des statistiques, bien sûr. Département de l'entreprise dont l'unique employé explique à Dilbert qu'il peut manipuler les chiffres (le chiffre) fourni pour prouver que l'immortalité est possible. Pour ce qui est du « syndrome du box chronique » (une sorte de dépression qui touche les gens travaillant dans des box dans les entreprises, qui se sentent mal de toute façon mais on a décidé que c'était une maladie, ça permet de vendre un remède), tout le monde sait qu'il existe : on en a parlé à la télé, il y a un livre (dont on a parlé à la télé), et maintenant l'étude de Dilbert, même pas besoin de déformer !

Mais pourquoi est-ce que je vous parle de ça ? Et pourquoi maintenant ? Parce que le département de distorsion des statistiques, il existe pour de vrai, et un peu partout.

Quelques petits exemples glanés de-ci de-là (comme je parle bien moi quand je veux !) :

  • En cours de visualisation, lors de la toute première séance d'exercices, on nous a demandé de commenter le graphique suivant :
    Graphique sur des cartes graphiques
    À première vue, la carte graphique représentée par les traits bleus est trois voire quatre fois mieux que celle en rose, je pense que vous êtes d'accord ?

    Mouais. Quand on regarde d'un peu plus près, on voit que l'échelle commence à 0,8 et non pas à 0, et que l'on passe de 1 à 1,6 ou 1,8... Loin des trois fois plus rapide ou trois fois mieux. Pas besoin de trafiquer les chiffres, ils sont parfaitement exacts enfin je pense. Mais on les présente d'une façon qui fait que quand on regarde un peu rapidement, paf on a une impression un peu déformée de la réalité. Ou très déformée.
  • Lundi dernier, Steve Jobs (encore lui !) annonçait que « le meilleur navigateur du monde » allait être, non, était déjà, disponible pour Windows. Safari, le navigateur d'Apple évidemment (qui est moins bon que Firerfox, bien sûr, mais Steve Jobs n'allait quand même pas évaluer un produit Apple à sa juste valeur, et puis quoi encore). Mais Steve Jobs ne faisait pas que dire qu'il était content et que tout était génial, non, il donnait aussi des chiffres. Obtenus avec un standard de test répandu et connu et que tout le monde peut reproduire et tout. Des chiffres qui montrent que Safari est vraiment le plus rapide de tous les navigateurs. Ah bon. On retrouve mêmes ces chiffres sur le site d'Apple. Ils donnent ça :

    Les performances des navigateurs selon Apple
    Ah oui oui Safari est vraiment le plus rapide pour cette « HTML Performance » qu'on ne sait pas trop ce que c'est, mais quand même, quelle rapidité ! Sauf que... Sauf que quand vous allez utiliser votre navigateur, dans la vraie vie de l'internaute de tous les jours, vous ne verrez pas ces différences. Safari n'est pas plus rapide, en général, pour un utilisateur. Pourquoi ? Parce que le test est effectué dans des conditions très particulières et teste quelque chose de très particulier (pour ce test-là : le temps écoulé pour afficher totalement un certain nombre de pages Web simples). Mais quand vous naviguez sur le Web, peu importe que la page soit affichée totalement, si la partie qui vous intéresse est déjà visible. Peu importe qu'une page simple soit affichée vite, si celle que vous consultez à trois bandeaux en Flash, deux vidéos, quatre Javascripts etc. Et je ne parle même pas du fait que Safari pour Windows, dans la version actuellement disponible, est tout à fait inutilisable. Et d'ailleurs c'est drôle : 'il passe le test Acid2, mais il n'arrive pas à afficher correctement les résultats d'une recherche Google. Comme quoi, un test, ça ne veut pas dire grand chose.
  • Dernier exemple de statistiques à qui on fait dire un peu tout ce qu'on veut ? Mais les sondages auxquels on a eu droit pendant toutes les campagnes électorales, bien sûr. Pendant les campagnes, et même après... Vous vous souvenez du sondage iTélé-Le Figaro-Machin (dont les Guignols n'arrêtaient pas de se moquer) qui nous expliquait que «65 % des Français ne sont pas choqués par les vacances de N. Sarkozy. » Voilà du sondage intéressant, important, bien fait et bien analysé. Parce que bon entre nous, on comprend bien que si on demande à des gens « est-ce que ça vous choque ? » il y ait pas mal de monde qui réponde « bah non, choquer le mot est trop fort... disons que c'est curieux quand même » et voilà paf une personne qui n'est pas choquée. On nous explique aussi que 65 % des gens pas choqués, c'est génial c'est une énoooorme majorité personne n'est choqué... Alors que ça fait 35 % de personnes choquées par les vacances (les vacances !) de leur président, ce qui est quand même un résultat assez surprenant. Et puis on en viendrait presque à ne plus se demander pourquoi donc on fait des sondages pareils, alors que franchement ils ne servent à rien... Ou alors juste à ne pas parler d'autre chose ?
Tout ça pour dire que les statistiques, on peut leur faire dire ce qu'on veut, et on en trouve des preuves un peu trop souvent à mon goût. Tout ça pour dire aussi que Dilbert c'est très drôle et rarement stupide.

À bon entendeur, salut !

vendredi 8 juin 2007

Stephen Colbert, Harry et un logo

Coucou,

On a appris plein de choses aujourd'hui, ou hier, enfin peu importe. Par exemple, que le logo des JO de 2012 à Londres rend épileptique, enfin la vidéo qui l'accompagne, le logo il est surtout assez moche en fait (comme tous les logos ou presque ?)...

On a aussi appris la date de sortie du 7e et dernier Harry Potter en français : ça sera le 26 octobre 2007, et on a même droit au titre et a une estimation du nombre de pages : Harry Potter et les reliques de la mort (d'après le titre alternatif fourni par JK Rowling, donc), 850 pages pour 26,50 euros. Le nombre de pages est approximatif, le prix est exact (et assez élevé, d'ailleurs).

Il n'y a pas qu'en France qu'on parle d'Harry Potter, mais aussi chez Stephen Colbert. Comme souvent avec Stephen Colbert, j'aime beaucoup.

mercredi 6 juin 2007

Bill et Steve sont dans un bateau

Coucou,

Tout récemment, Bill Gates et Steve Jobs ont participé, lors de la conférence « All Things Digital » que vous ne connaissiez pas plus que moi, à un entretien avec deux journalistes américains spécialisés en nouvelles technologies. Ils étaient donc tous les deux, l'un à côté de l'autre, sur scène, pour parler de leurs parcours et de leur relation (en faisant même des petites blagounettes sur leur mariage secret au Canada).

Bill Gates et Steve Jobs (dans l'ordre inverse)

On peut revoir cet entretien en vidéo sur YouTube, en plein de petits morceaux. Ça commence avec un super prologue qui vise à convaincre le spectateur qu'il va assister à un événement historique, qui aura lieu maintenant et ici. Mise en scène à l'américaine, c'est toujours amusant...

Je ne vais pas trop tarder sur la forme, on peut signaler que Steve Jobs avait, comme toujours, son magnifique ensemble jeans et T-shirt noir alors que Bill Gates avait une chemise. Ce qui n'a aucune importance et de toute façon ils sont toujours habillés comme ça, depuis plusieurs dizaines d'années même...

Et sur le fond ? J'ai été assez déçu, en fait. Tout simplement parce que monsieur Microsoft et monsieur Apple répondent aux questions exactement comme ils l'ont toujours fait. Steve se la joue dynamique et sûr de lui, pour ne pas dire grand chose (« – Quel appareil numérique posséderez-vous dans cinq ans ? – Je ne sais pas. » ou encore « – Quelles grands changement attendez-vous dans les dix prochaines années ? – Je ne sais pas. »). Face à lui, Bill parle toujours comme quelqu'un dont on se demande comment il a pu devenir PDG d'une entreprise aussi importance que Microsoft. Mais ça c'est quand on le regarde. Quand on l'écoute, il n'hésite pas à prendre des risques, à émettre des hypothèses, à dire que selon lui l'avenir passe par le Tablet PC, par des projections sur à peu près toutes les surfaces planes de nos appartements, par un appareil de poche et un de plus grande taille parce que pour certaines tâches c'est plus agréable, par la réalisation de ce qu'on voit dans les films de science-fiction dès que la technologie le permet (et si ça va dans le bon sens, l'utilisateur n'ayant pas envie d'être espionné par les machines qui l'entourent).

Et pendant ce temps, Steve Jobs persiste à ne rien vouloir dire de ses projets ou de ses idées (alors qu'il en a, évidemment). On comprend bien qu'il a notamment quelques annonces à faire la semaine prochaine à la Apple WWDC, mais bon quand même, face aux journalistes les plus compétents du monde dans un domaine, on pourrait dire un peu quelque chose ? Hé bien non.

Mais il y a plus surprenant. Dans la septième et dernière partie de l'entretien, on interroge Steve et Bill sur les présidentielles (américaines !) de 2008. La question : « quels sont les grands thèmes qui vous paraissent particulièrement importants pour cette élection ? ». Et les réponses sont pour le moins différentes : Bill Gates répond, sans hésiter, que l'éducation doit être la priorité absolue. Pas en lien avec les entreprises de la Silicon Valley, non non, l'éducation, de façon générale, doit être la priorité du gouvernement. On entend aussi parler d'énergie (point sur lequel les deux sont d'accord). Mais la priorité selon Steve Jobs, c'est « la stabilité ». Les entreprises ont besoin de « stabilité ». Et Steve Jobs n'en dit pas plus, n'explique pas ce qu'il entend par « stabilité ». Aucun changement ? Du conservatisme ? On n'en saura pas plus, on peut imaginer...

Quand on leur demande s'ils donnent de l'argent pour soutenir l'un ou l'autre candidat, Steve Jobs répond que non et Bill Gates dit qu'un peu, oui. Ce à quoi on lui fait remarquer qu'avec lui, un peu d'argent, c'est déjà beaucoup... Et Billou plaisante : « oui oui, un milliard ici ou là... »

Autre point de différence : la philanthropie (c'est le mot utilisé par la personne du public qui pose la question). On demande à Bill Gates d'expliquer pourquoi il a choisi de faire « ce que même ses plus grands détracteurs ne peuvent qu'admirer (et là, applaudissements de toute la salle) », c'est-à-dire consacrer une grande partie de sa fortune à des œuvres de solidarité internationale. Et on demande à Steve son avis là-dessus. Réponse de Bill : l'idée, c'est de faire profiter des avancées technologiques (médicaments inclus) ceux qui n'en profitent pas actuellement. Réponse de Steve : « C'est bien que Bill ait compris que ça ne sert à rien d'être le plus riche dans le cimetière. » Pensée de Maxou qui entend ça : « mais c'est quoi cette réponse de Steve Jobs ? »

Je n'ai pas vraiment de conclusion à faire, je vous prie de m'en excuser... Je dirai simplement que l'entretien ne m'a pas vraiment surpris, et que Steve Jobs m'a même un peu déçu... À force de ne rien vouloir dire sur rien (sauf sur le passé), il devient assez agaçant. Bill Gates a plus tendance à oser dire des choses, et c'est assez étonnant quand on pense aux réputations d'Apple et de Microsoft auprès des journalistes (tous Macintoshiens convaincus ?)...

lundi 4 juin 2007

847,63

Coucou,

J'ai appris récemment, et eu l'occasion de vérifier ce soir, que quand Marge, dans le générique des Simpson, passe par erreur Maggie à la caisse enregistreuse au supermarché, ce n'est pas n'importe quel prix qui s'affiche.

C'est même très exactement la somme de 847,63 dollars. Et je le prouve :

847,63

Mais pourquoi donc, demandez-vous ? Parce que les créateurs des Simpson sont plein d'humour et pas stupides du tout. Et ils se sont donc dit que ça serait amusant d'indiquer ce que coûte, en moyenne, un bébé, par mois, à ses parents. Aux États-Unis, bien sûr. Et je ne crois pas qu'ils aient changé le chiffre depuis 1989, donc bon, c'est plus pour l'anecdote qu'autre chose...

D'autres petits trucs que vous avez probablement remarqués vous-même sur le générique des Simpson :
  • on commence souvent (mais pas toujours) par une phrase que Bart recopie plein de fois au tableau,
  • la mélodie que joue Lisa quand elle se fait virer de l'orchestre est chaque fois différente,
  • ce qui arrive à la famille devant sa télé est à chaque fois différent (et ça on y a toujours droit, même quand le générique est en version ultra courte).

Voilà, bon amusement avec les Simpson, dont le 400e épisode (non officiellement) a été diffusé sur la Fox le 20 mai dernier, alors que le 400e épisode officiellement cette fois, le film adapté de la série, The Simpsons Movie, fera ses débuts américains le 27 juillet. Et rendez-vous bientôt pour la 19e saison...

samedi 2 juin 2007

La génétique de la touillette

Coucou,

Il faut que je vous parle de deux choses, toutes deux d'une importance et d'un intérêt égaux, évidemment.

Commençons par la génétique. Vous le savez, c'est un sujet auquel tient beaucoup notre Président. Il l'a prouvé encore une fois tout récemment, apprend-on ici, ou alors dans le journal officiel mais c'est moins drôle à lire.

Que se passe-t-il donc ? C'est simple. Un généticien, Arnold Munnich, a été nommé conseiller de la présidence de la République. Et alors ? Bah et alors on ne sait pas trop. Un conseiller officiel pour la génétique, et personne pour la climatologie ou l'informatique ou la culture ? Ah bon.

Voilà pour une chose. Je vous en avais promise une deuxième. D'égale importance. Aucun problème. La voilà.