dimanche 28 octobre 2007

Stohlfrucht

Coucou,

Voici le plus court message jamais posté sur ce blog... Pour vous proposer d'aller regarder cette vidéo tout droit venue de chez Conan O'Brien...

Ah... ces Européens :-)

Bon comme ça fait vraiment très court je vous propose aussi de jeter un coup d'œil à ça, pour voir pourquoi des fois je n'aime pas Apple, et à ça pour voir pourquoi des fois j'aime bien Arrêt sur images. Et puis vous pouvez aussi découvrir la droite bling bling, dont le nom me plaît beaucoup.

Bon dimanche avec une heure de plus en moins, ou le contraire, du moment que je peux dormir c'est du tout bon.

Au fait, l'Elder Wand, en français, c'est la baguette de sureau. Et Shell Cottage, la chaumière aux coquillages. Assez décevant il faut bien le dire.

jeudi 25 octobre 2007

Albus Perceval Wulfric Brian Ciganer-Albéniz

Coucou,

Voici un message que je voulais poster vendredi dernier... Mais je n'ai pas vraiment eu le temps. Je m'y mets maintenant sinon ça ne va plus aller du tout.

Il se passe plein de choses. Deux de ces choses se retrouvent dans le titre de cette note, titre dont je suis très fier, d'ailleurs. Il n'y a pas de quoi, me direz-vous. Vous avez raison.

Albus (et les prénoms qui viennent ensuite), c'est Dumbledore. Mais vous savez tous déjà pourquoi je voulais en parler. Du coup histoire d'être intéressant quand même je vais vous rappeler que c'est demain vendredi 26 octobre que l'on saura comment Jean-François Ménard a traduit Elder Wand et que David Thewlis, qui joue Lupin dans les films, pensait, comme moi, que c'était Lupin qui était gay (enfin au début, évidemment quand on a lu tous les livres...), et pas Dumbledore.

Le nom de famille à la fin du titre, c'est celui de Cécilia. Qui était, avec son ex Nicolas, à la Une des Stuttgarter Nachrichten vendredi dernier. Je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter le journal (très bon journal, d'ailleurs, et cher, 1,40 €, bref un journal allemand typique). Et de prendre la Une en photo pour vous prouvez que je n'invente rien. La photo, vous pouvez la voir ci-dessous.

Là.

Vous ne voyez rien ?

Normal, en fait la photo est toujours sur l'appareil, est l'appareil est à Strasbourg. Mais vous verrez cette photo un jour, je m'y engage.

En remplacement, je vous propose une photo d'une petite chatte blanche qui était dans la prairie sous ma fenêtre il y a quelques temps. C'est peut-être un chat et pas une chatte, certes.

Une chatte blanche
C'est-y-pas tout mignon ?

En parlant de chat, demain sort Leopard. Hé ben vous savez quoi, c'est pas si bien que ça, quand on y regarde de près. Il y a un an Apple nous promettait « Vista 2.0 », en fait c'est plus l'illustration que les employés de Steve (et Steve aussi (Steve c'est Steve Jobs pour ceux qui n'auraient pas compris)) feraient mieux de bosser au lieu de dire du mal des autres (les autres c'est Microsoft).

Dans le TGV vendredi dernier (encore vendredi dernier !) mon voisin avait un iPhone. Il n'arrêtait pas de jouer avec, et j'avais vraiment envie de le lui emprunter. Mais je n'ai pas osé demander, vu comme il parlait à sa femme (« Si tu n'écoutes pas les annonces, on va se tromper de station et je ne veux pas aller à Lyon »... enfin il parlait (mal) anglais « If you don't listen, we'll miss the stop and I don't want to go to Lyon! ») je me suis dit que j'avais raison de le laisser tranquille. Je me suis rattrapé en allant jouer avec un iPod touch dans un (en fait, deux) magasin(s). C'est assez génial, je dois dire. Pour surfer sur le Web (j'ai testé en allant voir mon blog...) en tout cas. J'ai pu zoomer avec deux doigts sur le schéma des grands roues, c'était fabuleux.

Je termine en vous faisant part d'une nouvelle qui m'a perturbé. Il semblerait que notre président se soit exprimé en faveur d'une taxe sur les produits importés de pays (où il ne pleut pas ? non pas du tout) n'ayant pas ratifié le protocole de Kyoto. Bon évidemment pour l'instant c'est un discours et rien de plus, mais quand même, je trouve ça plutôt une bonne idée. Du coup je me demande si je vais réussir à dormir, après ce qu'il m'est arrivé au supermarché cet après-midi... Quelle vie !

dimanche 14 octobre 2007

Grandes roues

Coucou,

En ce dernier jour de Volksfest (et sous un grand soleil, ils ont une chance incroyable avec la météo, ces Allemands), je vais tenter de vous expliquer mon raisonnement pour l'histoire des grandes roues. Vous pouvez retrouver l'énoncé ici...

Commençons avec une mauvaise nouvelle : je crois bien qu'en l'état, la réponse à la question est « non, on ne peut pas calculer la distance », il manque en effet une donnée.

On peut faire un petit schéma pour regarder tout ça.
SchémaSchéma que vous êtes fortement incités à agrandir pour y voir plus clair. On cherche x, et le problème, c'est que l'on ne connaît pas alpha. J'ai pris la liberté de considérer que le photographe était au niveau du sol, c'est une méchante approximation, mais on n'est de loin pas à ça près...

La photo nous permet de calculer b... D'après moi, la petite roue apparaît cinq fois plus petite que la grande... bref b serait donc 1/5 de 60 mètres, soit... 12 mètres.

On calcule ensuite tan(alpha) = opposé / adjacent si mes souvenirs sont exacts, soit b/a. On a aussi, et c'est ça qui est classe, tan(alpha) = 55/(x+a) si on se place dans l'autre triangle.

Donc... b/a = 55/(x+a). D'où l'on trouve que 55a donnent bx + ba. Ou encore bx = (55-b)a.

On a dit que b, c'était 12... Donc 12x = 43a, et on cherche x qui est donc... oui oui x = (43/12)a.

Bref, il nous faut une estimation de a... Que je n'ai pas vraiment... On va parier sur 200 mètres, ce qui est assez probable. On obtient alors x = 717 mètres ce qui n'est pas trop mal, on cherchait plutôt quelque chose dans les 800 mètres, mais entre l'erreur de mesure du rapport sur la photo et les approximations un peu partout, on peut s'estimer heureux.

Tout cela suppose que ma méthode est correcte, ce dont je doute assez, en fait. Vos remarques sont plus que bienvenues.

vendredi 12 octobre 2007

Parfois je m'énerve à juste titre

Coucou,

Vous le savez tous maintenant j'espère, le Prix Nobel de la paix édition 2007 a été attribué au GIEC et à Al Gore. On en parle donc évidemment partout. Courrier International propose une petite revue de presse ici. Et on peut y lire l'avis d'un journaliste du Daily Telegraph, qui écrit des choses suffisamment stupides pour que je ne résiste pas à l'envie d'en parler ici.

Je cite (la traduction étant de Courrier International, of course).

« Le réchauffement climatique est une menace pour l'environnement, pas pour la paix et l'ordre international. On a certes déjà attribué le Prix Nobel a des personnalités un peu louches. Mais on pouvait au moins défendre l'idée que leur action avait évité un bain de sang. »

En lisant ça, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir étriper la personne qui a écrit ce machin, encore plus d'ailleurs que quand j'ai lu ses critiques sur les thèses d'Al Gore (qui est plus que très mesuré et bien loin du sensationnalisme qu'on lui reproche, mais encore faut-il avoir vu Une vérité qui dérange, compris le film, et connaître un tant soit peu le sujet pour s'en rendre compte).

Pourquoi cette phrase m'énerve-t-elle tellement ? Parce que le journaliste dit clairement, et ça ne semble pas le troubler plus que ça, qu'il n'a pas compris pourquoi on avait donné le Prix Nobel de la paix, oui, de la paix, et pas un autre, à Al Gore. C'est très clairement parce que le Comité Nobel pense que le réchauffement climatique pourrait avoir à terme (à court terme, même) des conséquences sur la paix dans le monde. Ce n'est pas une théorie nouvelle d'ailleurs, et Al Gore en parle dans son film en évoquant des millions de réfugiés (climatiques) potentiels. De quoi créer quelques désordres effectivement. Et donc non seulement ce monsieur journaliste ne comprend pas un choix très intéressant et pas anodin du tout du Comité Nobel, mais en plus il n'essaie même pas de comprendre, non, il critique des thèses qu'il n'a pas bien comprises. (Il y a trop de fois « comprendre » dans ces phrases, si un jour je suis motivé je les réécris de façon un peu plus correcte.)

Il me fait penser à la plupart des gens qui critiquent les films de Michael Moore qui ne seraient pas « rigoureusement exacts », tout ça parce qu'ils ne sont pas capables de se rendre compte que ce sont des films qui défendent une thèse et qu'il ne faut pas chercher à en tirer une vision du monde parfaitement équilibrée, ce que n'a jamais prétendu vouloir décrire leur auteur.

Et puis tout ça arrive alors que je suis en plein suspende de divorce, moi... Comment vais-je dormir ce week-end ?

En fait, plutôt bien, je pense. Un peu étonné de voir qu'ils installent déjà les premières maisonnettes du pré-Marché de Noël de Stuttgart, qui vend des trucs bons à manger dès le mois de novembre, pour faire patienter jusqu'au 30, date d'ouverture du vrai marché.

mercredi 10 octobre 2007

Dynamique des solides

Coucou,

On continue la série de messages sur la Volksfest, en s'arrêtant sur quelques manèges rigolos cette fois-ci.

Je m'adresse tout particulièrement à tous les gens qui ont fait de la SI une fois dans leur vie. Si vous êtes normalement constitué, vous avez trouvé ça horrible et inintéressant. Mais il se peut aussi que vous ayez aimé. Je vous propose alors une série de petits exercices tout simples. La consigne est toujours la même : calculer le vecteur position d'un passager à bord de chacun des manèges suivants, et comme je suis gentil je vous laisse choisir le repère, tout ce que je veux c'est que ce soit dans un référentiel galiléen (parce que le vecteur position du passager par rapport au siège, moi aussi je sais faire).

Je vous propose de commencer avec quelque chose de relativement facile. Voici le Booster...



Booster
Bon, c'était de l'entraînement, on passe aux choses un peu plus sérieuses (et je préviens que j'ai gardé le meilleur pour la fin).

Lui, je l'aime bien... Il a un petit côté « on ne comprend pas trop comment ça peut s'articuler au bout du bras ». Au passage je m'excuse pour la vidéo pas géniale prise à un moment pas tout à fait optimal.



Je vous propose de passer maintenant à un vieux classique, mais quand on regarde bien ce n'est pas si basique que ça quand même (au passage à faire c'est tout gentil et tout amusant, ça met de bonne humeur c'est très sympa je recommande...)


On en arrive maintenant au Vortex, testé hier soir par votre serviteur, pardon, votre maître (= moi). C'est plus impressionnant à voir qu'à faire, en fait. Mais c'est toujours amusant.



On termine (on va dire que c'est l'examen final, pour ceux qui ont fait tous les calculs jusqu'à maintenant...) avec Transformer, mon chouchou, sans hésitation.


En cadeau bonus, je vous propose d'oublier les calculs et de regarder sans réfléchir ce machin qui apparemment plaît à des gens. Ça va monstrueusement vite mais c'est pas grave.


Voilà, j'espère que ça vous a plu... Et je précise que toutes les vidéos ont été prises par moi dimanche dernier. Mais vous n'en doutiez pas un seul instant, donc tout va bien.

lundi 8 octobre 2007

Auf dem Wasen

Coucou,

Imaginez un dimanche de début octobre, avec un beau soleil et un grand ciel bleu (par opposition à un petit ciel bleu qui n'existe pas en fait mais c'est pas grave). Vous décidez d'aller vous promener sur le Wasen, puisque nous sommes en temps de Volksfest. Suivez le guide (= moi) !

Vous arrivez par la porte, comme une infime minorité des gens en vrai, mais pour un article sur un blog, on fait les choses bien. L'avantage de la porte c'est qu'on est sûr qu'on est au bon endroit. L'autre avantage c'est que sur la photo on voit bien la grande grande roue (60 mètres) et la petite (55 mètres) qu'on devine (en regardant trèèès attentivement) au fond. Petit exercice : connaissant les hauteurs des grandes roues, pouvez-vous, en mesurant leurs hauteurs en pixels sur la photo, en déduire la distance qui les sépare ?

Deux grandes roues
Une fois la porte passée et l'exercice résolu, vous arrivez dans le Krämer Markt, un petit marché où l'on vous vend de tout... Les grands classiques comme la râpe magique qui fait des salades toute seule ou le nettoyant miracle et biologique « vu à la télé », le tout présenté par un monsieur que quand il parle, vous trouvez que vous comprenez super bien l'allemand.


Vu à la télé
Plus surprenant : on peut aussi acheter des chaussettes.

Chaussettes
Quand vous sortez du marché, vous croisez le fameux « Condom Mobil », qui vend des trucs genre des préservatifs parfumés ou je sais pas quoi d'autre. Ce qui est encore plus rigolo que le simple fait qu'il soit là, c'est qu'il est pile à côté du stand de deux bonne sœurs qui vendent des bibles ou autres livres religieux. Ce qui donne donc la photo de la Volksfest.

Préservatifs et bibles
Une fois passé ce petit marché (qui est en fait assez grand), vous arrivez sur la foire, et ça ressemble en gros à ça :

Panorama
Des tentes, des manèges, et des gens. On notera sur la photo un truc bleu qui dépasse, c'est la Fruchtsäule, charmante colonne décorée de fruits (et qui sert aussi de kiosque d'information et de vente de t-shirts « I mog spätzla » (j'en veux un)) symbole de la Volksfest qui a le mérite de rappeler qu'à l'origine (1818) c'était une fête agricole. Je vous parle tout de suite des tentes sinon vous n'allez pas me laisser tranquille.

Première chose : ça s'appelle une tente à bière certes oui (Bierzelt) mais on ne se croirait pas vraiment au camping. Il y a même des vraies façades en dur comme celle-ci très jolie en bois de la tente des amateurs de poulets rôtis.

Façade en boisÀ l'intérieur il y a de la place pour 2000 à 6000 personnes et le dimanche après-midi, quand c'est quand même très calme, on trouve un public plutôt familial tranquillement assis en train de boire et de manger. Regardez comme ils ont l'air heureux et comme le monsieur qui a regardé l'appareil au moment où j'ai pris la photo a du coup, le pauvre, l'air cruche.

Dans une tente
En dehors des tentes (dont je parlerai peut-être de façon plus approfondie dans un autre message), on a donc tout plein de chouettes manèges, dont je vous ai déjà un peu parlé ici, donc je vous parlerai encore un peu plus tard, ici je vous mets juste celui-là parce qu'il me plaît bien. Il n'a rien d'exceptionnel, on en a tous déjà vus des comme ça. Mais en plus petit. Lui, il a un petit côté « j'en ai un plus grand » (manège) que je trouve assez amusant.

Grand manège
Il y a des grands manèges, donc, et puis à force de marcher vous pouvez tomber sur un stand qui vend des fleurs (mais il y a une astuce, il faut les gagner je ne sais pas comment). Désolé pour la mauvaise qualité de la photo, mais je pouvais difficilement déplacer le soleil (et j'avais pas envie d'attendre) et puis ça vous prouve qu'il faisait beau.


Fleurs
Comme dans toute fête foraine qui se respecte, il y a une série de trains fantômes. Celui-là je le trouve particulièrement intéressant, parce qu'il est assez impressionnant vu de loin et qu'il atteint des sommets de kitsch et de mauvais goût à tendance gore.

Train fantôme
Ce que je prouve avec la photo suivante : des charmantes fontaines de sang (qui ressemble un peu à de la grenadine) de chaque côté de l'entrée. À la Frühlingsfest il y a quelques mois, le manège était là et dans les fontaines de sang baignaient des faux morceaux de cadavre. C'était encore mieux.

Fontaine de sang
Promenons-nous encore un peu pour découvrir que, devant un truc du style Palais du rire, on n'a rien trouvé de mieux à faire pour attirer les touristes français que de dessiner un petit Nicolas (oui je sais, il n'en existe pas de grand)...

Nicolas
et une petite Ségolène, en rose, en plus.

Ségolène
Bon, on est là depuis un bout de temps, alors évidemment on commence à avoir faim (enfin moi en tout cas, vous je ne sais pas). Sauf que le stand suivant m'a posé problème, sans doute encore sous l'influence de Nicolas et Ségolène, en voyant leur banderole, je n'ai pas pu m'empêcher de lire « Sarko-früchte », ce que j'ai (ouf) très vite corrigé. Mais je n'ai pas acheté de fruit au chocolat.

Fruits au chocolat
Dans la série gastronomie, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le hamburger qui vend des hamburgers.

Hamburger
Et l'épi de maïs qui vend des épis de maïs.

Maïs
Il y avait aussi la Tour Eiffel qui vendait des crêpes, mais je n'ai pas pris de photo.

Puisqu'on parle de Tour Eiffel... Il y avait chaque année une partie de la Volksfest qui était le village français. Des stands décorés façon rue parisienne, qui servaient des spécialités françaises, et des orchestres qui jouaient de la musique de chez nous. Mais les Allemands ont besoin de nouveauté, alors cette année, les organisateurs ont remplacé le village français pas un village... tyrolien. Almhütt'n Dorf, qu'ils l'ont appelé. On y accède en passant sous un joli portail...

Almhütt'n Dorf
...portail avec cascade intégrée. Et mal réglée, qui éclaboussait tous les gens qui passaient devant.

Almhütt'n Dorf
Le village en lui-même ressemble à ça :

Almhütt'n Dorf
Et là je m'arrête un instant, car je dois dire que prendre cette photo fut plus difficile que je ne le pensais. Je voulais une vue un peu large, et j'ai profité des trois marches devant le stand derrière mois pour prendre de la hauteur. J'ai voulu, du haut de ces trois marches, prendre la photo. Mais un truc ne collait pas. C'était bizarre dans le viseur de l'appareil. La vidéo ci-dessous vous permettra peut-être de comprendre ce qui clochait. C'est filmé depuis le haut des trois marches.


Félicitations si vous avez trouvé, on peut poursuivre la visite, pour par exempler saluer mon ami Scrat, que je fus heureux de croiser ici.

Scrat
Quand on arrive à l'autre bout du Wasen (hé oui la fin de la promenade approche), on trouve donc la petite grande roue et ses 55 mètres de haut (à propos, vous avez trouvé pour la distance ?). La grande grande roue de 60 mètres se vante d'être la plus grande grande roue démontable et transportable du monde. Pour la petite, que vous voyez ici, c'est plus subtil.

Petite grande roue
Vous pouvez peut-être le voir sur la photo ci-dessous...

Petite grande roue
Je ne sais pas si vous arrivez bien à lire, mais ils écrivent que c'est « das grösste transportable Riesenrad der Welt mit drehbaren Gondeln », comprenez la plus grande grande roue transportable du monde avec gondoles pivotantes... Oui, c'est subtil. Et tordu. Sans doute un signe qu'il est temps d'arrêter de raconter n'importe quoi. Ce qui tombe bien, nous sommes justement comme je vous le disais à l'autre bout du Wasen, face à la sortie (ou à l'autre entrée si on regarde dans l'autre sens...), et d'ailleurs on nous dit au revoir.

Au revoir
Au revoir effectivement, car, promis, je vous reparle de la Volksfest très bientôt. En attendant j'aimerais bien lire vos réponses pour le calcul de la distance et le truc qui cloche sur la vidéo. À vous de jouer !

vendredi 5 octobre 2007

Des fois je m'énerve facilement, partie 2

Coucou,

Bon je vais continuer cette petite liste des choses qui m'énervent...

Désolé, je n'ai plus toujours les liens pour vous montrer ce qui m'énervait, il faudra parfois me croire sur parole...

Il y a quelques temps, sur France Inter, ils parlaient du Grenelle de l'environnement. Et notamment des propositions de mesures concernant les automobiles. Et qui avaient-ils invité pour commenter ces propositions ? Nul autre que le directeur de la fédération des Automobile Clubs de France. Je vous laisse deviner ce qu'il pensait des mesures... Oui, voilà, vous avez deviné juste, enfin presque. En vrai, il était pire que ça. Il a même dit « mais on s'attaque au mauvais problème, ça ne sert à rien de prendre des mesures comme ça en France, ce qui est important c'est les centrales à charbon en Chine ».
Mais bien sûr. Sous prétexte que les Chinois font n'importe quoi, nous, on a le droit de ne rien faire...

Dans un autre registre, voici une petite vidéo rigolotte si on veut s'énerver, où Paul Amar (contre qui je n'avais pourtant rien de spécial) et Jean-Marc Morandini (que je déteste cordialement depuis quelques années) parlent de Daniel Schneidermann (qui n'est pas gentil mais qui dit quand même souvent des trucs intéressants).

Encore autre chose : Isabelle Balkany était invitée sur Europe 1 jeudi (4 octobre) soir. Pour parler de Cécilia... Elle était assez incroyablement désagréable, elle a réussi en très peu de mots à me donner envie de la baffer. Vous pouvez encore l'écouter ici en train de répondre aux auditeurs s'interrogeant sur l'absence de Cécilia en Bulgarie « mais c'est qu'elle ait réussi et qu'elle soit belle et intelligente qui vous gêne, hein, c'est ça ?! »

On termine avec un petit extrait d'un discours de Rudi Giuliani, candidat à l'investiture républicaine pour les présidentielles américaines de l'année prochaine... Extrait traduit (assez mal mais c'est pas grave) par Rue89. Mais comme vous parlez anglais vous aimerez sans doute la lecture de l'intégralité du discours. Baissons les impôts, et tout ira mieux. Il l'a dit !

Bon allez encore un petit truc : j'ai décidé de baptiser mes trois petits cactus Ikea. Je pense les appeler Pieter, René et Maurits. Celui qui trouve pourquoi gagne un cadeau !

Et si vous cherchez de la musique à écouter, je vous suggère le dernier album des Weeper's Circus, Tout n'est plus si noir. Et si je pense m'acheter un album de Wir sind Helden, mais je ne sais pas lequel choisir. Probablement celui qui a ce joli dessin comme pochette.