dimanche 27 janvier 2008

Die Erotik der Macht

Coucou,

C'est amusant... Je lisais ce matin une dépêche de l'AFP sur le site du Figaro, dont le titre a attiré mon attention... « Sarkozy se défend d'être trop "people" »... Le contenu est encore mieux. On y apprend que notre Sarko national aurait répondu, quand on lui demandait s'il était selon lui plus connu à l'étranger pour son style et sa vie privée que pour son action, « je pense que ce n'est pas exact ». Vous pouvez en lire plus sur le site du Figaro. Moi je considère que c'est amplement suffisant pour introduire le sujet qui va nous occuper aujourd'hui...

Vous connaissez sans doute le Spiegel, ce magazine allemand réputé dont Courrier International estime qu'il s'agit d'un « grand, très grand magazine d’enquêtes, lancé en 1947, agressivement indépendant, à l’origine de plusieurs scandales politiques. » Bref, pas un petit truc au rabais, qui tombe dans la vulgarité, le ragot, la pipolisation etc. D'ailleurs, l'indépendance a un prix... 3,50 euros le numéro, c'est pas donné. Et que trouvait-on cette semaine à la une de ce grand hebdomadaire allemand ? Une image vaut mieux qu'un long discours. Comme je vous aime bien, je vous propose même plusieurs images !

On commence avec la couverture. Quand je l'ai vue chez le marchand de journaux, j'ai eu un choc. Et évidemment je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter le Spiegel, parce que vraiment ça s'annonçait passionnant. Beaucoup plus drôle en tout cas que tous les journaux locaux ou régionaux ou nationaux qui faisaient leur Une sur l'histoire de la Société Générale (c'est limite si les Allemands en ont plus parlé que les Français, de ce truc-là). Mais la Une du Spiegel, donc...


L'affaire d'État Sarkozy-Bruny, l'érotisme du pouvoir, le mariage du sexe, de la politique et du soap... Tout un programme ! À l'intérieur, on a droit à une dizaine de pages de dossier, avec de magnifiques illustrations. La première page, par exemple, me plaît beaucoup :


Je suis tout spécialement fan de la mise en parallèle de la photo officielle du président et du mannequin sur le podium... Ils sont forts, au Spiegel, quand même. D'ailleurs, la mise en parallèle, c'est leur spécialité, et ça continue avec une photo de Sarko à son bureau, rapprochée d'une photo très, très similaire du'n certain Kennedy.


On notera que le petit Louis a des avantages par rapport au petit John, à savoir une maman et un chien qui se font photographier avec lui.

Je vous parle un peu de l'article quand même, enfin très rapidement... Le magazine s'étonne des vacances payées par un industriel français... « Imaginons-nous une seconde seulement qu'Angela Merkel se fasse payer ses vacances d'été par Tchibo ou qu'elle voyage avec l'hélicoptère de Hans "Haribo" Riegel »... Ils en vont même à se demander si un pays où de telles choses sont possible est vraiment encore une démocratie. Aïe, ça fait mal.

Vous l'avez peut-être déjà entendue, parce que l'expression est tellement bonne qu'elle a été reprise en France... mais apparemment, Angela Merkel a trouvé un charmant sobriquet pour notre Nicolas adoré : « le président Duracell ». Il faut dire que ça lui va à ravir. Et le Spiegel nous explique que ce président à piles énerve beaucoup, à Berlin. Et on cite le projet critiqué d'Union euro-méditerranée, ou le retour en France du journaliste prisonnier au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé, rapatrié par Sarko dans une opération « mise en scène comme une opération de sauvetage dramatique. »

Les parallèles, on n'en a jamais trop, alors le Spiegel en fait un troisième. Magnifique, celui-là. Triple comparaison... avec du beau monde. Louis XV et Madame de Pompadour, Pompidou et sa femme Claude, et... la famille Sarkozy. Regardez comme ils sont beaux.


Bon ça suffit comme ça, je garde des choses de côté pour vous parler de sujets moins ridicules dans un autre message.

lundi 21 janvier 2008

Harmonie et équilibre

Coucou,

Comme vous le savez, un des trucs les plus intéressants chaque semaine dans Télérama, c'est le courrier des lecteurs. Non que le reste du magazine soit dénué d'intérêt, mais plutôt que la sélection effectuée par la rédaction est tout à fait judicieuse. Trois choses sur les deux pages de cette semaine ont attiré mon attention...

  • Une lettre du PDG d'Harmonia Mundi, qui réagit à un article sur « la crise du disque ».. Je m'attendais à un n-ième réaction de maison de disque condamnant une fois de plus les méchants pirates et accusant Internet, cette zone de non droit... Mais non, pas du tout. La cause principale (ou tout du moins une des causes principales) de la crise du disque, selon Bernard Coutaz, PDG d'Harmonia Mundi, est la disparition des points de vente indépendants, en raison de la concurrence des grandes surfaces qui peuvent pratiquer des bas prix, ou des très bas prix, les disques n'ayant pas bénéficié, comme les livres, de la loi Lang. « Et c'est ce manque d'expositions et de rencontres entre les disques et le public qui est la cause majeure de la chute du marché », ajoute-t-il. « L'offre deumeure diverse, et le public intéressé par l'achat de supports physiques existe. » Ça change du discours classique des maisons de disque, trouvé-je.
  • Un lecteur écrit un truc un peu déprimant, pour dire que le joli film (si, si) La visite de la fanfare a été rapidement (après sa sortie) interdit en Égypte.
  • Un message (écrit en rouge !) de la rédaction aux lecteurs est assez amusant... Il demande plus de variété dans les courriers envoyés, parce qu'en ce moment les trois quarts des lettres et messages électroniques envoyés à Télérama parlent des « aventures du petit N. »... Le journal demande donc à ses lecteurs « des lettres qui illustreraient que la vraie vie est aussi ailleurs »...
Trois petites choses dont je tenais à vous faire part... C'est fait !

dimanche 13 janvier 2008

So romantisch...

Coucou,

Vendredi soir, je suis allé voir (devrais-je dire « écouter » ?) Norma à l'opéra de Stuttgart. Oui, oui, c'était bien. Mais je voudrais surtout vous parler de mon voisin, un vieux monsieur allemand, assez bizarre je dois dire, et apparemment habitué de l'opéra. D'abord il m'a vexé en partant du principe que comme j'étais français, je ne pouvais pas bien comprendre l'allemand (alors que bon, j'étais quand même en train de discuter avec lui des qualités et défauts de l'interprète du rôle titre et il comprenait très bien ce que je disais) et qu'il devait donc me mimer ce qu'était une trompette parce que oui bien sûr, le mot allemand est difficile à comprendre.

Mais bon je vais arrêter de me moquer de ce monsieur et vous faire part d'une de ses remarques. Norma, vous le savez peut-être, était aimée par Pollione, qui la quitte pour Adalgisa. Ce qui fait dire à mon vieux monsieur allemand de voisin « Un homme, deux femmes... c'est comme votre président ! D'ailleurs il va bientôt se marier, mais il a dit cette semaine que ça serait sans journalistes. »

Je n'ai pas trop su quoi penser. Je ne sais toujours pas. Ravi en tout cas d'apprendre que la vie privée de notre président passionne le monde. Je me permets néanmoins de lui souhaiter une fin personnelle différente de celle de Pollione. Je suis trop bon.

samedi 5 janvier 2008

Tout va bien

Coucou,

J'en voyais deux qui s'inquiétaient au fond là-bas à droite... Mais pas de tracas, bientôt il y aura des nouveaux messages intéressants ici. Celui-là, c'est juste pour vous faire patienter et vous souhaiter à tous une bonne année 2008 !

À Nouvel An on aime bien les feux d'artifices... Je vous propose de revoir ceux de Sydney pour l'an 2000, même en vidéo de mauvaise qualité ça passe très bien.



Comme ça faisait un peu court, je propose à ceux qui ne connaissent pas encore de découvrir un extrait de Wicked avec cette vidéo des Tony Awards.



Comme je vois qu'il vous en faut plus, je vous propose un autre extrait des Tony Awards (qui date d'il y a 10 ans celui-là), pour avoir une idée de ce à quoi ressemble The Lion King sur scène...



Voilà, comme ça l'année commence bien.