Ce week-end j'étais à Nantes. Tout a donc commencé par un voyage en TGV Est (européen, paraît-il), entre Stuttgart et Paris. Avec à côté de moi un monsieur avec un iPhone, et de l'autre côté et en face une famille allemande sans doute typique et insupportable. Papa, maman et fifille partaient en vacances pour la première fois à Paris. Le père voulait dormir dans le train, la fille écouter son baladeur et la mère lire le guide qu'elle avait acheté pour planifier le voyage.
Et le séjour parisien de notre belle famille s'annonçait passionnant... La mère, ayant vu une photo dans le guide, suggère à la fille d'aller aux Galeries Lafayette. La fille : « oh oui il faudra y aller ». Le père : « Quoi ? Ah... ohhh pffff un magasin... ». Deuxième tentative de la mère avec ce qui est signalé par le guide comme « les meilleures crêpes au Nutella de Paris »... La fille a bien noté l'adresse, à côté de « Champs Élysées ».
J'ai même pas envie de commenter. Si ça se trouve c'était des gens tout à fait gentils, ils ont juste voulu me divertir en ayant l'air un peu cruches pendant le voyage.
À Nantes, j'ai pu revoir des amis (c'était le but) et découvrir des machines. Mais pas n'importe lesquelles, non. Les Machines de l'île... Et notamment l'éléphant, qui avait déjà déambulé dans les rues du centre ville pendant un spectacle de la troupe Royal de Luxe, spectacle que j'avais magnifiquement loupé parce qu'à l'époque j'avais préféré rester dans ma chambre et aller au cinéma le soir. Je me suis donc enfin rattrapé tout récemment. L'éléphant, particulièrement impressionnant (et joli) transporte ceux qui le veulent pour un petit tour sur l'île de Nantes, qui est le quartier en train d'être aménagé (il y a encore deux ans il n'y avait absolument rien à y faire, maintenant il y a quelques trucs et bientôt ça sera top génial, vive Jean Marc Ayrault).
Les machines sont en bonne part encore en construction, même si on peut déjà en voir quelques unes parmic elles qui peupleront le manège des Mondes marins, et on a aussi droit à une maquette (assez dingue) et à la branche prototype (assez dingue) d'un projet (assez dingue) prévu pour 2011 : l'Arbre aux hérons. Un arbre (tiens donc) en acier, de 40 mètres de haut, capable d'accueillir 300 personnes (ou un peu plus) sur les chemins qui parcourent ses 22 branches, surmonté de deux hérons géants à bord desquels l'on pourra embarquer pour un petit survol du coin. Il y aura aussi un bar sur une plateforme vers le milieu (en hauteur) de l'arbre.
Je demande à voir en vrai, parce que déjà en maquette de trois mètres de haut c'est... assez dingue.
Pour le retour vers Stuttgart, re-TGV Est évidemment. Plus de famille allemande rigolotte pour me divertir, mais en face de moi un horrible monsieur, qui parlait méchamment au conducteur pour dire « Je suis monté à Paris, pas à Strasbourg » (enfin il se contentait de dire « Paris ! »), qui était vieux gros et écoutait son baladeur MP3 incroyablement fort. Ou alors il avait mal mis ses écouteurs. Ou les deux. C'était insupportable et j'ai d'ailleurs fini par aller me trouver une autre place dans un wagon où il y avait plus de monde et notamment plus d'enfants qui jouaient et qui était pourtant plus calme !
Ce monsieur qui écoutait sa musique hyper fort voulait d'ailleurs se la jouer musicien (je suis sûr que c'était du bluff) avec des baguettes (pour tambour, vous savez...) qui dépassaient de sa sacoche et en lisant des partitions. Il avait aussi un cahier avec ses (quatre) compositions personnelles, dont une baptisées, ô originalité, Les Elfes... Il avait bien noté une mélodie qui devait durer 10 secondes, ça c'était de la composition... Il l'a relue quinze fois pendant le trajet, toujours en écoutant son baladeur à donf'... (ouaip, je parle djeunz).
Arrivé à Stuttgart, j'ai pu prendre des nouvelles de Wilbär, que j'ai hâte d'aller saluer en personne (mais faudra encore attendre quelques semaines pour ça). Car après Knut et Flocke, voici Wilbär...
Il s'appelle Wilbär, il s'appelle Wilbär, Wilbär le troisième ourson polaire ! (À chanter sur un air connu).
Wilbär est, comme son nom l'indique, né à la Wilhelma (le très joli jardin zoologique de Stuttgart) le 10 décembre dernier, et sa maman de l'a pas abandonné, ouf ! Il est choupinou tout plein et a donc gagné le droit d'avoir sa photo ici...
Il n'y a pas que des oursons à Stuttgart, il y a aussi la Frühlingsfest, qui commencera le 12 avril, en présence de l'Olympia Looping, et ça c'est trop la classe.
Je vous laisse avec cette observation concernant les Affranchis, très chouette film d'un petit réalisateur méconnu que certains appellent Martin Scorcese, et que j'ai enfin vu hier soir. Voici une petite réplique en VO, assez représentative du film.
Fuckin' unbelievable! All of them! Every fuckin' girl in my life.
Et voici la version traduite en français d'après les sous-titres (qui contenaient d'ailleurs deux, oui DEUX ! fautes, je suis scandalisé, qui m'a fichu un DVD pareil !!! Certes il a été acheté à la Fnac et était donc probablement piraté, mais ce n'est pas une raison .)
Incroyable. Y'en a pas une pour racheter l'autre.
Traduttore, traditore, paraît-il...
4 commentaires:
Petites précisions pour les machines de Nantes (oui ce soir je suis en mode chieur), l'éléphant c'est pas le même que celui qui a déambulé y a 3 ans à Nantes, car il a été fabriqué y a pas longtemps. Beh ouais !!
Coucou,
Merci Qwec pour cette précision. C'est vrai que c'est assez compliqué toute cette histoire, parce que si les deux éléphants sont différents, ce sont quand même exactement les mêmes...
Le site de la ville de Nantes permet d'y voir un peu plus clair : l'éléphant de Royal de Luxe a été conçu par un certain monsieur Delarozière, qui est aussi dans l'équipe des Machines de l'île. En gros ils ont reconstruit le même éléphant mais pour le grand public cette fois et pas juste pour le spectacle de rue.
Pour info l'éléphant de Royal de Luxe est en photo ici.
D'abord, le titre de cet article est magnifique...
Ensuite, ces machines le sont aussi...
Et pourquoi tant d'oursons polaires en Allemagne ?
Et enfin, qui est-ce qu'on remercie pour t'avoir permis de voir "Les Affranchis"?
Coucou,
Pour Les Affranchis, je sais surtout qui ne PAS remercier, parce que les gens qui ne se souviennent même plus qu'ils ont acheté des DVDs, vraiment...
Je suis moi-même très fier du titre de mon article et pour les oursons allemands, à part l'influence d'Haribo et de Steiff, je n'ai aucune explication.
Enregistrer un commentaire