Coucou,
Les fêtes foraines, c'est un truc qu'on trouve un peu partout sans le monde. Comme toutes les personnes normalement constituées, les Allemands adorent. Ils ont plein de fêtes foraines partout tout le temps, et ils ont tendance à les faire un peu différemment de ce qu'on connaît nous, pauvres petits Français (je dis petits, c'est a en juger par la taille du premier d'entre nous).
Qu'est-ce que ça a de particulier, une fête foraine allemande ?
Les fêtes foraines, c'est un truc qu'on trouve un peu partout sans le monde. Comme toutes les personnes normalement constituées, les Allemands adorent. Ils ont plein de fêtes foraines partout tout le temps, et ils ont tendance à les faire un peu différemment de ce qu'on connaît nous, pauvres petits Français (je dis petits, c'est a en juger par la taille du premier d'entre nous).
Qu'est-ce que ça a de particulier, une fête foraine allemande ?
- C'est grand.
- Très grand.
- Il y a des grands manèges.
- C'est très décoré, on fait attention aux détails,
- C'est généralement aussi une fête de la bière avec d'énormes tentes dans lesquelles des milliers de jeunes gens déchaînés boivent et chantent et boivent et chantent et ressortent en disant « ah c'était bien ».
C'est le côté grand manège qui m'intéresse ici. Comme tous les manèges de fête foraine, ils appartiennent à des forains, souvent à une famille. Comme il y a de grandes fêtes et de grands manèges les Allemands ont aussi de grandes familles de forains, par exemple la famille d'Oscar Bruch. Ce monsieur aime bien les trèees grands grands huits, et comme on n'en trouve pas forcément en standard sur le catalogue d'un constructeur, il les fait construire exprès pour lui. Pour lui et pour les grandes fêtes allemandes, Oktoberfest de Munich en premier. Mais bon soyons un peu chauvin d'adoption, la Cannstater Volksfest de Stuttgart c'est pas mal non plus.
Ce monsieur Bruch était notamment connu pour être à l'origine du Looping Star, le premier grand-huit à inversion (comprendre : qui vous met la tête en bas sans avoir besoin d'aller d e l'autre côté de la Terre, vous savez là où les gens marchent sur les mains) transportable. Et voilà que dans les années 1990 il a voulu faire un truc neuf : un grand-huit inversé (et à inversions aussi). Un grand huit avec les rails au dessus de la tête, quel que soit le sens de la tête. Et transportable. Du jamais vu. Il y avait bien un grand-huit suspendu qui existait déjà, mais là c'est autre chose, les trains ne peuvent pas se balancer librement. C'est super marrant, mais c'est compliqué, ça coûte super cher, et il faut bien un truc de la taille de la fête de la bière de Munich pour espérer rentabiliser (à 5 euros le tour après 12 ans d'existence on peut penser que c'est pas vraiment ça le problème au final).
Voila donc que monsieur Bruch contacte les meilleurs : son entreprise de construction de manèges à lui (bon c'est pas encore là les meilleurs, ils viennent après), le bureau d'études de Werner Stengel (le top du top de la crème des meilleurs concepteurs de grands huits toutes catégories confondues de tout le monde entier de l'univers, Werner Stengel aura droit à un article rien que sur lui un jour), les petits (suisses, si si les petits suisses) numéro un mondiaux d'Intamin pour les rails et d'autres encore.
Après un peu d'éclate à tracer le parcours et des nuits de cauchemars dûs aux calculs de statique (RDM et VIBRA, je vous hais), voilà que naît le 20 juillet 1995 à Dusseldorf notre ami Eurostar, qui ne traverse pas la Manche, mais c'est pas grave on l'aime bien quand même.
30 mètres de haut, 844 de parcours (c'est long pour un grand-huit en général, alors pour un transportable je vous laisse imaginer), 81 km/h de vitesse de pointe et 5,2 g d'accélération maximale (et non pas 5,2 jets comme le disent nos amis forains du « Booster » de la foire de Nantes), et tout plein de caractéristiques à faire pâlir d'envie je ne sais pas qui, quelqu'un qui aime les grands-huits on va dire.
Ce monsieur Bruch était notamment connu pour être à l'origine du Looping Star, le premier grand-huit à inversion (comprendre : qui vous met la tête en bas sans avoir besoin d'aller d e l'autre côté de la Terre, vous savez là où les gens marchent sur les mains) transportable. Et voilà que dans les années 1990 il a voulu faire un truc neuf : un grand-huit inversé (et à inversions aussi). Un grand huit avec les rails au dessus de la tête, quel que soit le sens de la tête. Et transportable. Du jamais vu. Il y avait bien un grand-huit suspendu qui existait déjà, mais là c'est autre chose, les trains ne peuvent pas se balancer librement. C'est super marrant, mais c'est compliqué, ça coûte super cher, et il faut bien un truc de la taille de la fête de la bière de Munich pour espérer rentabiliser (à 5 euros le tour après 12 ans d'existence on peut penser que c'est pas vraiment ça le problème au final).
Voila donc que monsieur Bruch contacte les meilleurs : son entreprise de construction de manèges à lui (bon c'est pas encore là les meilleurs, ils viennent après), le bureau d'études de Werner Stengel (le top du top de la crème des meilleurs concepteurs de grands huits toutes catégories confondues de tout le monde entier de l'univers, Werner Stengel aura droit à un article rien que sur lui un jour), les petits (suisses, si si les petits suisses) numéro un mondiaux d'Intamin pour les rails et d'autres encore.
Après un peu d'éclate à tracer le parcours et des nuits de cauchemars dûs aux calculs de statique (RDM et VIBRA, je vous hais), voilà que naît le 20 juillet 1995 à Dusseldorf notre ami Eurostar, qui ne traverse pas la Manche, mais c'est pas grave on l'aime bien quand même.
30 mètres de haut, 844 de parcours (c'est long pour un grand-huit en général, alors pour un transportable je vous laisse imaginer), 81 km/h de vitesse de pointe et 5,2 g d'accélération maximale (et non pas 5,2 jets comme le disent nos amis forains du « Booster » de la foire de Nantes), et tout plein de caractéristiques à faire pâlir d'envie je ne sais pas qui, quelqu'un qui aime les grands-huits on va dire.
Alors le parcours : hop on quitte la station plutôt bien installé mais un peu immobilisé par les barres de sécurité quand même, une charmante voix (pas charmante du tout en vrai) nous dit de garder la tête droite, on tourne (à droite justement) et on retourne (encore à droite, décidémment !) et paf la montée, courte rapide mais pas trop... et voilà qu'arrivés en haut... on ne perd pas de temps et paf première grande descente, ça part très vite vraiment. Et première inversion avec un looping qu'on sent à peine passer. Puis un virage (qu'on sent déjà plus passer) et deuxième inversion, l'espèce de tortillon tout marrant, je ne sais pas si ça a un nom en français, re-virage et première pause... Et le pire est à venir : on ré-accélère vite et fort et paf un tire-bouchon suivi d'un deuxième tire-bouchon, c'est la partie la plus intense du parcourt, et elle est vraiment vraiment intense... Mais bon moi j'aime quand c'est intense... Deuxième pause. Et on repart pour un super virage-spirale qui va assez vite quand même et c'est la fin, freinage brusque, virage... à droite encore ! et encore un autre à droite et retour à la station.
Mis à part le fait que c'est un peu trop à droite à mon goût, c'était bien ! ;-)
Comme c'est bien conçu jusqu'au bout, le chemin pour quitter l'attraction permet de passer entre les rails et de voir sous un angle original le parcourt que l'on vient de subir. Cela dit on voit les meilleurs passages de l'extérieur sans problème, c'est très bien conçu !
(Prochainement ici : Höllenblitz et Alpinabahn, pour de nouvelles sensations grand-huitiennes sur les fêtes foraines allemandes, en attendant vous pourrez apprécier les photos prises par votre serviteur... non votre maître... enfin moi-même, quoi).
Mis à part le fait que c'est un peu trop à droite à mon goût, c'était bien ! ;-)
Comme c'est bien conçu jusqu'au bout, le chemin pour quitter l'attraction permet de passer entre les rails et de voir sous un angle original le parcourt que l'on vient de subir. Cela dit on voit les meilleurs passages de l'extérieur sans problème, c'est très bien conçu !
(Prochainement ici : Höllenblitz et Alpinabahn, pour de nouvelles sensations grand-huitiennes sur les fêtes foraines allemandes, en attendant vous pourrez apprécier les photos prises par votre serviteur... non votre maître... enfin moi-même, quoi).
7 commentaires:
Maxou, je retire tout ce que j'ai dit.
En un post, tu viens de transformer un blog qui périclitait en blog qui a la classe. Je dis respect.
Et je savais pas que c'était possible de faire des grands huit transportables aussi gros. C'est pour ça qu'habituellement j'évite les fêtes foraines itinérantes, mais là... wow.
Sinon, tu sais que tu m'épateras toujours ? Sans blague, y a combien de personne au monde qui connaissent le nom de Werner Stengel (hormis tes contacts MSN, j'entends) ?
Coucou,
Au monde je ne sais pas, mais des fans de grands-huits, sur Internet, il y en a ... plein, vraiment. Ils ont même leur IMDB, leur Wikipédia, que dis-je leur Wikipédia, leur Google ! Et ça s'appelle RDCB... http://www.rcdb.com/ Je te garantis qu'une bonne part des visiteurs de RCDB connaissent ce monsieur Stengel, c'est pas ma faute c'est juste que les grands-huits réputés être les meilleurs, il a toujours quelque chose à voir avec.
Merci pour le commentaire au fait, mais bon ton blog est quand même mieux, sauf que ton truc sur les méthodes de japonais là je suis dépassé, moi...
Non, y a tant de personnes que ça qui sont fondues de grand-huit ? Là tu m'impressionnes. Vraiment.
Désolé pour le truc sur les méthodes de japonais, j'essaie d'éviter au maximum les private-joke, mais là j'ai pas pu m'empêcher, vu que Mary et Takeshi sont les deux personnages principaux des textes de notre manuel de japonais, et on a bien trippé sur eux cette année...
Par contre, ça m'embête d'être le seul à mettre des commentaires sur ton blog... Je suis le seul à être au courant de son existence ? Parce que j'ai croisé Shadow en ville, l'autre jour, et il avait pas l'air de savoir que tu faisais un blog...
Coucou,
Oui pour l´instant c´est pas vraiment annonce, mais Shadow est au courant, seulement il s´en fiche de moi et de mon blog et ne vient donc ni lire ni ecrire de commentaires. Et j´annocerai l´existence de ce blog un peu plus largement quand il y aura un peu a lire.
Coucou,
Bon je vais pas vous laisser parler tous les deux parce que vous avez l'air triste, et en tant qu'âme charitable, je me dois d'intervenir.
Juste pour dire que cette note est un peu trop chargée de noms à consonnance (d'ailleurs ça s'écrit comme ça?) allemande, et ça ça me fait peur. Mais bon en même temps, avec ton blog Maxou, il faut que je m'y habitue.
Voilà un grand commentaire donc!
Bon bah puisque lire ne suffit pas pour manifester sa présence, je manifeste, je manifeste! (il fallait bien que ça m'arrive un jour; comprenne qui pourra)
Que dire alors... que je souhaite une longue vie à ce blog (vie, ou tout autre nom adéquat ici), mais que j'attendrai un post sur Elfman pour me manifester de manière plus passionnée! (ou peut être avant, selon les postes de maxou. Mais comme ils ont plutôt l'air de tenir de la thèse que du post-it approximatif (si, si, c'est un compliment, il n'y a pas d'ironie!) je peux pas trop discuter sans risquer de me ridiculiser et de montrer mon ignorance... comment ça j'en fait trop?!)
Bon euuuh je voulais dire quoi d'autre. Ah oui, que je devais me taire, maxou menace de censurer les messages qui ne lui plaisent pas. Plaise à qqn (je ne suis pas croyant) que celui-ci échappe à son courroux. Et comme en ce moment je me crois bien en chair (sic): "ite, missa est"
Coucou,
La messe est dite, pour un non croyant, tu ne crains pas les contradictions. Cela dit c'est pratique pour les raisonnements par l'absurde.
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